J’ai découvert Jonathan Richman au détour d’une chanson étonnante passée sur FIP, « I was dancing in a lesbian bar » , et j’ai immédiatement eu le coup de foudre pour cet artiste. Difficile de faire autrement en même temps, je vous laisse juge :
Jonathan chante comme s’il avait dix ans, joue de la guitare comme s’il était Django Reinhardt et danse comme moi quand j’ai trop bu. Il émane de lui une joie de vivre contagieuse. Il me fait penser à Flight of the Conchords, à Boby Lapointe et aux Frères Jacques, tous ces artistes qui aiment la musique, la langue et préfèrent faire rire que pleurer (ce qui est une entreprise bien plus difficile de mon point de vue).
En faisant quelques recherches, c’est-à-dire en tapant « Jonathan Richman » dans Google, j’ai appris qu’en plus d’être mignon comme un coeur, il avait fait partie d’un groupe précurseur du mouvement punk, les Modern Lovers. Et en tapant « Modern Lovers » dans YouTube, j’ai découvert une des meilleures chansons jamais écrites, « I’m straight » (ce qui ne signifie pas « Je suis hétéro » , mais plutôt « Je ne suis pas foncedé » ) :
Je veux dire. Quand même. Cette chanson. Elle ne vous hypnotise pas ? Vous n’avez pas envie de prendre la place de hippie Johnny vous aussi ?
Jonathan est un romantique comme je les aime. Il trouve que sa femme n’est jamais aussi belle que quand elle porte des « plain old everyday clothes » , des vêtements de tous les jours :
Sans oublier qu’il a truc pour les vampires de sexe féminin :
A-t-on jamais écrit de plus belles rimes que « Does she cook beans? Does she cook rice? Does she do ritual sacrifice? » (Est-ce qu’elle faire cuire des haricots, du riz ou qu’elle participe à des sacrifices rituels ?)
J’aurais bien aimé le découvrir dans les années 90. Ce gars aurait probablement changé ma vie.